«Songi Songi» vient du mot lingala qui veut dire en français : bobard, montage de fausse nouvelle. «Studio Songi-Songi» est un dispositif qui enregistre les informations et les messages et les diffuse partout dans le monde. Installé à Kinshasa et Paris, il questionne la société kinoise en général dans ces deux villes.
RADIO SONGISONGI
Vitesse accélérée... Radio communication dans tous les médiums. Un projet artistique d'Androa Mindre Kolo.
ALLO SONGI
samedi 3 octobre 2015
jeudi 23 octobre 2014
Filip de Boeck, une citation
Antenne Dakar... |
«Tout-puissants et implacables, les commérages et les rumeurs courent sans relâche à travers la ville. Impudiquement, sans aucune censure, cela s’étend comme un feu de brousse dans tous les milieux. L’espace urbain kinois est fortement structuré par le poids de la rumeur; c’est donc une ville où la parole fluide semble toujours l’emporter sur la matière construite. Cette parole, souvent la seule arme des faibles, sort des marges pour entrer en scène et s’emparer de toute la surface, transfusant les mots comme du sang dans les veines et les artères de ce corps urbain géant. Le moteur de la vie publique, de la ville en tant que «corps politique», son énergie capillaire, c’est ce qu’on appelle Radio-Trottoir, qui ponctue le battement de coeur urbain et se transforme en son oeil public. Unissant et divisant grâce à la force des mots, Radio-Trottoir forge la mythologie de la capitale, l’esthétique de son humour, ses répertoires culturels et son imaginaire collectif. Elle créé ses propres héros et salit la réputation des citoyens les plus puissants et les plus en vue. La rumeur s’amplifie encore dans les colonnes des nombreux journaux qui se sont mis à proliférer depuis la fin du système du parti unique mobutiste. Ceux-ci sont lus et commentés collectivement en divers endroits de la vie par les «politiciens» de la rue, les «parlementaires debout». Et la rumeur se solidifie aussi dans les peintures des artistes kinois. Elle se traduit dans les sketches de théâtre populaire, de chansons des auteurs compositeurs kinois et des télévisions locales. Elle trouve écho dans les chansons des troubadours urbains. (…) Cela constitue un moyen de contourner et de recentrer les représentations et les interprétations imposées de l’extérieur.»
in "KINSHASA récits de la ville invisible" FILIP DE BOEK & MARIE-FRANCOISE PLISSART.
jeudi 25 novembre 2010
Journal : Libération Paris/songisongi : du jeudi 21octobre 2010. Mais qu'il est triste de voir les jeunes se préoccuper de leur retraite ! Depuis quelques semaines, cet argument a été avancé pour discréditer la mobilisation lycéenne. Il a rapidement remplacé celui de la manipulation, la majorité ayant assez vite compris qu'il était à la fois stupide et contre-productif. Celui d'une jeunesse désespérante parce que déjà vieille est tout aussi stupide. Certes, les organisations lycéennes ont distribué des << éléments de langage >>pour critiquer les travers du projet gouvernemental. Mais est-ce vraiment l'essentiel ? Certainement pas. Cette génération a son avenir devant elle pour s'enflammer sur les futures réformes des retraites. C'est de leur présent dont défilent. Et du sentiment d'injustice qu'ils ressentent. Il s'est accentué sous les effets de la politique économique et sociale de Nicolas Sarkozy........... Makambo likolo ya Makambo..Mikili !!somot prot ..Eza Art nzoto! .,Espace Nord. |
Chateau Rouge
Paris : Château rouge / songisongi : ce quartier est couvert par beaucoup de communautés qui débarquent de plusieurs papys Africains. Par exemple moi je viens de la République Démocratique du Congo. Bien sûr les kinois sont dans cette histoire, Château rouge à Paris (quand je suis là !) me fait penser a la ville de Kinshasa notamment le grand marché à la commune de Kinshasa Nzando, la grande station de taxi à la commune de Kasavubu, ensuite le grand marché Gambela. Les marchands, les clients, les détails, les enfants de la rue appelés Shegué, les agents de l'état. Sa philosophie est fondée avec une forte énergie de rencontres qui ouvre des porte bonheur et des problèmes : des rumeurs commérages. Un conseil sage à Kinshasa qui dit : quand une femme est mariée il ne faut pas qu'elle devienne comme un commérage ou racontar aux problèmes des autres même dans sa société ou elle vit ! Parce que elle peut détruire toute la famille : elle ne peut pas parler des autres ! Quand ils ne sont pas là !! Ce phénomène a beaucoup divisé plusieurs foyers à Kinshasa et Paris ! Surtout là où il y a des gens qui le croient ! C'est le moment de faire la presse de la société, c'est la guerre avec des histoires de personnes qu'on connait. Cette curiosité est en train de détruire le monde, en suite le dispositifs électronique.
samedi 23 octobre 2010
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